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Famille de la Rivière Pré d'Auge

Famille de la Rivière Pré-d'Auge

Quelques repères historiques

La famille de la Rivière Pré-d'Auge est l'une des plus maisons nobles les plus anciennes de Normandie dont l'origine remonte au XIe siècle ; la généalogie établie sur titres authentiques date du XIIIe siècle. 

Goscelin de la Rivière

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Compagnon de Guillaume le Conquérant

Conquête de l'Angleterre, 1066

Goscelin de la Rivière accompagna Guillaume le Conquérant dans sa conquête de l'Angleterre en 1066. Il fut l'un des 476 Compagnons de Guillaume dont le nom est gravé sur le mur occidental de la nef de l'église de Dives-Sur-Mer.

Pour en savoir davantage sur la conquête et sur  Goscelin de la Rivière, cliquez sur le lien ci-dessous.

4Goscelin de la Rivière

 

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Première croisade

Prise de Jérusalem, 15 juillet 1099

Première croisade et prise de Jérusalem, 1099

Dans la liste des seigneurs normands qui participèrent  à la prise de Jérusalem avec Godefroy de Bouillon et le duc de Normandie Robert II ( dit Robert Conrteheuse) on lit les noms de Guillaume et de Robert de la Rivière, avec la description de leurs armoiries.

source : Richard de la Rivière, Généalogie des La Rivière

La guerre de Cent Ans : une Normandie divisée

 

Pendant la guerre de Cent Ans (1337 - 1453), les seigneurs de Normandie étaient partagés; certains firent acte d'allégeance au roi de France, d'autres, au roi d'Angleterre.  Un puissant seigneur, Charles II de Navarre, qui avait de riches possessions en Normandie, par son ralliement aux Anglais, allume une guerre qui oppose les Normands entre eux. Autre guerre marquant la division des seigneurs français, celle dans laquelle s'affrontent les Armagnac et les Bourguignons (alliés des Anglais). On peut donc concevoir que des divisions aient pu exister au sein d'une famille.


Jean de la Rivière "fut du parti du Roi d'Angleterre qui représentait pour lui l'indépendance et le nationalisme normand. "Le sentiment national était d'autant plus fort que les "patries" d'alors étaient fort différentes de celles des temps modernes" écrit Richard de la Rivière.  Comme beaucoup d'autres seigneurs normands, Jean de la Rivière conservait le souvenir de ses ancêtres, de Guillaume et de la conquête de l'Angleterre. Des familles normandes avaient fait souche en Angleterre. 
 

D'autres Normands furent du parti du roi de France.  Ainsi trouvons-nous le nom d'un "de la Rivière" dans la liste des 119 chevaliers qui, sous la conduite du sire d'Estouteville, défendirent si vaillamment le Mont-Saint-Michel contre les Anglais à partir de 1423. Bien que la Normandie eût été conquise,  les Anglais ne purent jamais s'en rendre maîtres. Les chevaliers normands gardèrent la place jusqu'à ce que les Anglais quittent la France après avoir été vaincu à la bataille de Formigny.  


À l'issue de la guerre, le roi de France Charles VII pardonne aux Normands du parti anglo-normand.

La Normandie pendant la guerre de Cent Ans (1337 - 1453)

La Normandie joue un rôle important durant la guerre de Cent Ans. Si elle n'est pas à l'origine du conflit, elle devient rapidement un enjeu entre le roi d'Angleterre et le roi de France. La richesse de la Normandie, son passé commun avec les Anglais (avant 1204, le duché de Normandie et le royaume d'Angleterre avaient le même gouvernant) et sa proximité géographique avec l'île expliquent cette situation particulière.
En 1420, le traité de Troyes fait du roi d'Angleterre l'héritier du royaume de France. La Normandie apparaît alors comme l'élément central de la France anglaise.
Avril 1450 : c'est la victoire des Français à la bataille de Formigny ; les Anglais abandonnent définitivement la Normandie. Le roi de France Charles VII pardonne aux Normands du parti anglo-normand. 
Juillet 1453 : nouvelle victoire décisive française à la bataille de Castignon qui met fin à la guerre de Cent Ans.

 

L'identité nationale

Nos ancêtres du Moyen Âge n'avaient aucune idée de ce que nous appelons aujourd'hui l’identité nationale. Les serfs ignoraient qu’ils vivaient en France car "attachés à la terre ils n’avaient d’autre horizon que le château et le seigneur dont ils dépendaient. "En tant que paysan, on appartenait bien à un "pays", mais ce terme désignait le terroir, une zone rurale aux limites floues." (Pierre Delannoy, Ca m'intéresse). Quant aux lettrés, aux seigneurs, ils n'avaient qu'une représentation cartographique très sommaire et bien floue de la région Normandie, de la France et de l'Angleterre. 
Les mots "nationalité", "nation" n'existaient pas au Moyen Âge. Le monarchie établissait des liens entre le roi et ses sujets et non un lien unissant État et citoyen. La notion moderne de "nation" (nation souveraine source de toutes les pouvoirs) n'a été clairement définie qu'au XVIIIe siècle à la Révolution. La France s'est construite par étapes et soubresauts. 
Ainsi pendant la guerre de Cent Ans, les victoires que remporta Jeanne d'Arc ne jouèrent pas un rôle décisif quant à la victoire finale, mais elle son action contribua pour beaucoup à rassembler les Français ; pour l'historien Michelet, l'action de Jeanne d'Arc marqua une étape importante dans la construction de la nation française dont elle fut une figure unificatrice. 

Jean de la Rivière
1374-1420

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LA GUERRE DE CENT ANS     Situation en 1435
En rouge : territoire sous contrôle anglo-bourguignon

En bleu : territoire sous contrôle du roi de France

Les compagnies d'ordonnance

 

Les compagnies d'ordonnance sont les premières unités militaires permanentes (et donc professionnelles) à disposition du roi de France. Elles ont été créées à partir de 1445 par ordonnance (d'où leur nom) sous le roi Charles VII.

Chaque compagnie compte 100 lances, et chaque lance est organisée autour d’un homme ou sergent d’armes, le lancier :

La lance (ou lance garnie) est formée de 6 hommes :

1 lancier
3 archers 
1 coutilier
1 page ou valet

Guillaume de la Rivière servit comme "archer" dans la Compagnie d'Ordonnance du Roi. C'était un cavalier combattant.

Ces unités participèrent grandement à la victoire française lors de la guerre de Cent Ans et aux guerres de la fin du Moyen Âge. La gendarmerie de France succéda au XVIIe siècle aux compagnies d'ordonnance.

Lancier d'une compagnie d'ordonnance

Guillaume
de la Rivière

1434-1503
 

Il servit dans la Compagnie
d'Ordonnance du Roi.

Lancier d'une compagnie d'ordonnance
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Les compagnies d'ordonnance XVe siècle

Jean de la Rivière

1528-1608

2e rameau de la branche aînée 
____________

 Il participa

à la première guerre de religion.

1562-1563

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Henri IV signe l'Edit de Nantes

Les guerres de religion

 

Jean de la Rivière (Jean le Jeune) participa à la première guerre de religion, dans le parti catholique, sous les ordres du duc d'Anjou. Le conflit se répartit sur trois principales zones de combat. La plus importante est celle qui se déploie en Normandie et sur la Loire où l'armée royale tente de reprendre Orléans qui sert de point de ralliement des protestants (appelés aussi Huguenots).
Les guerres de Religion c'est une série de huit conflits (guerres civiles, guerres de religion et opérations militaires) qui ont ravagé le royaume de France dans la seconde moitié du XVIe siècle et où se sont opposés catholiques et protestants.
Le déclenchement des hostilités
Le massacre par le duc François de Guise d’une centaine de protestants assistant au culte dans une grange de la ville de Wassy, le 1er mars 1562, est considéré comme l’événement qui déclencha la première guerre de Religion.
C'est l'Edit de Nantes signé en 1598 par Henri IV qui va mettre fin aux guerres de religion. Le roi reconnaît la liberté aux Protestants de pratiquer leur religion. L'Edit sera révoqué 87 ans plus tard, en 1685, par Louis XIV.

Mousquetaire du Roi

Charles de la Rivière entre en 1706 dans la deuxième compagnie des Mousquetaires du Roi. Après dix ans de bons et loyaux services, il quitte la compagnie. Ci-dessous, le certificat établi en 1716 par le Comte de Canilliac 
 

Le comte de Canilliac, capitaine-lieutenant de la Seconde Compagnie des Mousquetaires du Roy, Lieutenant Général de ses armées, Gouverneur des ville et port d'Agde et du fort de Brescon, certifions que Mr de Praydauge, l'un des mousquetaires de ladite Compagnie a très bien servy en cette qualité pendant dix ans et cinq mois, s'est trouvé à la bataille de Malplaquet, au siège de Fribourg, où il a donné des marques de sa valeur; et ayant désiré se retirer chez luy, nous luy avons donné son congé absolu. 
À Paris, ce deux septembre mil sept cent seize.
             Canilliac

 
Louis XIII crée la compagnie en 1622 ; il veut en faire un corps d’élite, composé de gentilshommes et de personnes au mérite reconnu. Comme ils sont armés de mousquetons, ils prennent le nom de mousquetaires. Ils se sont distingués à de nombreuses batailles mais ils sont surtout connus grâce au roman d'Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires.  Les mousquetaires devaient se monter, s'habiller et s'équiper à leurs frais. Le roi ne fournissait que le fusil et le mousquet. L'armement du Mousquetaire était constitué d'un mousquet, d'une épée, de deux pistolets et d'un fusil. La couleur de la robe du cheval différait selon la compagnie à laquelle on appartenait. Si le cheval était gris, le mousquetaire appartenait à la première compagnie, s'il était noir, le mousquetaire appartenait à la seconde compagnie.

appartenait à la seconde compagnie.

Charles de la Rivière

1687-1742

Mousquetaire du Roi

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François Comte 

 de la Rivière Pré d'Auge

1739-1794

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La devise à la base des armoiries
"L’origine se perd dans la nuit des temps,
le courage est connu."

Honoré par le roi, 
condamné à mort par le tribunal révolutionnaire

François de la Rivière, honoré par le roi

En mars 1766, François de la Rivière, mousquetaire du roi, devient le premier comte de la Rivière Pré-d'Auge. 
"Par lettres patentes du mois de mars 1766, le Roy Louis XV accorda la réunion des terres du Pré-d'Auge et de l'Épée, en une seule Seigneurie qu'il érigea en Comté, sous la dénomination de "La Rivière Pré-d'Auge", en considération des services du titulaire, François, Charles, Alexandre de la Rivière, et de ceux de ses ancêtres ainsi que de l'antiquité de sa noblesse qui ne s'était jamais mésalliée."
Par la suite, il reçut du roi une commission de capitaine de cavalerie. En 1777, à l'issue de sa longue carrière militaire, après dissolution des compagnies de Mousquetaires, il fut élevé au rang de Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis. Vers 1778, François fit construire sur ses terres l'actuel château du Pré-d'Auge à la place d'un ancien presbytère. 

 François de la Rivière, condamné à mort par le tribunal révolutionnaire

Le 6 novembre 1793, François de la Rivière est arrêté à Imbermais ; ses papiers sont mis sous scellés. Il est soupçonné d'entretenir "une correspondance criminelle avec les ennemis extérieurs de la France." En fait les trois citoyens du comité de surveillance de Dreux concluront leur rapport ainsi : "Il ne s'est absolument rien trouvé de contraire au bien de la République, ni absolument rien qui puisse faire suspecter de relation nuisible envers qui que ce soit".
Par ailleurs, sur dénonciation d'un habitant du Pré-d'Auge, le comte fut arrêté pour avoir caché l'abbesse des bénédictines de Lisieux, ce qui entraînera sa condamnation à mort. Il va être transféré successivement à Chartres puis à Paris où il sera jugé. Après un simulacre de procès, le verdict tombe : 


Verdict du Tribunal Révolutionnaire :
"Convaincu avec 33 autres personnes de s'être rendu l'ennemi du peuple en participant au crime du dernier tyran de France en recélant les frères Rabant et l'ex-ministre Le Brun, en leur donnant asile, lorsqu'ils étaient décrétés d'accusation en entretenant des intelligences avec l'ennemi, a été avec les 33 autres, condamné à la peine de mort".
Guillotiné le 7 messidor An II (25 juin 1794), place du Trône renversé (place de la Nation) à Paris, le comte repose, avec ses 1305 malheureux camarades victimes de la Terreur, au cimetière de Picpus dans une des deux fosses communes. 
  (source : Geneanet) 

 

Un "jugement en blanc"

François de la Rivière comme des milliers d'autres prévenus, entre 1793 et 1795, fut victime du Tribunal révolutionnaire et de son accusateur public, Fouquier-Tinville. Ce dernier comparaîtra à son tour devant le tribunal en 1795. Il sera accusé notamment d'avoir mis en jugement un nombre considérable de personnes qui ne s'étaient jamais connues, de les comprendre dans le même acte d'accusation, et de leur approprier le même délit. Ce fut le cas pour François de la Rivière. De même on le rendra responsable des "jugements en blanc" d'un grand nombre de personnes. Ce fut encore le cas pour François de la Rivière.  Les Jugements signés en blanc étaient préparés avant l'audience. Ils ne contenaient ni les questions soumises aux jurés, ni leurs déclarations, ni l'application de la loi... On ne faisait comparaître les prévenus que pour la forme.
Arrêté quelques mois plus tard, Fouquier-Tinville eut à répondre à ces accusations et à bien d'autres encore. Il fut condamné à mort et guillotiné le 7 mai 1795.

Contexte historique...
 

1789 : En Juillet, la Bastille est prise, le 4 août, l'Ancien Régime, les institutions mises en place par les siècles et les rois s'effondrent.
L'Assemblée nationale constituante essaie de mettre en place un nouveau régime. En juillet 1790, les députés votent la Constitution civile du clergé, en contrepartie de la nationalisation des biens de l'Église. Les idées révolutionnaires se développent aux portes de la France qui déclare la guerre à l'Autriche. Alliés aux Prussiens, les Autrichiens envahissent la France et les premières batailles sont des défaites françaises. La colère du peuple gronde, le 10 août 1792, les sans-culottes envahissent les Tuileries.  Le roi est arrêté, jugé et condamné à mort, il sera exécuté le 21 janvier 1793. Le 23 juin 1793, c'est la déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen. La Révolution va rapidement basculer dans la "Terreur". Le 17 septembre 1793, la Convention vote la loi des suspects qui permet d'arrêter, de juger et de guillotiner à peu près n'importe qui. La Terreur s'accélère et la guillotine tourne à plein régime. Elle fera, jusqu'à l'exécution de Robespierre, 20 000 victimes environ. Avril 1794, Robespierre fait guillotiner Danton avant d'être lui-même exécuté en juillet.                                     

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Appel des dernières victimes de la terreur dans la prison Saint-Lazare, 7-9 Thermidor 1794  (Müller Charles Louis)

4  Textes complémentaires

 

 Le cimetière Picpus

En seulement six semaines, du 14 juin au 27 juillet 1794, 1306 suppliciés ont été inhumés dans ce cimetière. François de la Rivière est l'un d'eux, puisque guillotiné  le 25 juin.

Titre de l'article : "Le cimetière des Guillotinés, Un lieu d'histoire et de mémoire" 

A la rencontre des mousquetaires noirs - Les circonstances de l'arrestation et de la condamnation à mort de  François de la Rivière  par Daniel de la Rivière

Alexandre de la Rivière, engagement contre-révolutionnaire

Alexandre est le fils de François de la Rivière.

- 1790  : Suite à "l'affaire de Nancy", à laquelle il a été mêlé, Alexandre de la Rivière prend la décision de quitter la France et se mettre au service de l'armée des Émigrés.

         4Qu'est-ce que l'affaire de Nancy ?

-  1791 : Il sert comme volontaire dans l'armée de Condé.

- Puis il passe en Angleterre et sert dans un régiment de hussards levé par le Duc de Choiseul Stainville. 


- 1797 : retour en France, Alexandre s'occupe de recouvrer les biens de son père qui avaient été mis sous séquestre comme biens d'émigré, bien qu'il n'ait jamais quitté la France.


- 1805  : mariage avec Marie-Antoinette de MOREL de THAN


-1808 : naissance de Marie Ahténaïs et en 1809, de Marie Clara. Les deux enfants meurent prématurément en 1811.
 

- Lors de la Restauration, Alexandre de la Rivière est nommé Conseiller Général du Calvados (Pendant l'Empire puis sous la Restauration, les membres du Conseil Général n'étaient pas élus mais nommés par le gouvernement).
 

- 1816 : Le comte est nommé Commandant des Gardes Nationales de l'arrondissement de Lisieux et des Gardes à Cheval, avec le rang de Colonel.

Cette année-là, il rédige son testament. Sans descendance, le titre de Comte revient de droit à un descendant de la branche cadette dont l'ancêtre commun était Robert de la Rivière .

Le comte décède au Pré-d'Auge le 19 décembre 1823, son corps est inhumé dans le chœur de l'église. Conformément à son testament, la terre du Pré-d'Auge, ses biens sont légués à son cousin issu de germain, Clair de la Rivière, à la condition que ce dernier porte le titre de Comte y annexé.

En 1838, son épouse, la Comtesse Marie-Antoinette de MOREL de THAN baptisa l'une des trois cloches actuelles de l'église du Pré-d'Auge. (voir historique de l'église)

Alexandre Comte

de la Rivière PA

1769-1823

Le comte Alexandre de la Rivière (1769-1823)

A son décès,
le titre de Comte et la terre du Pré-d'Auge sont transmis 

à la branche cadette de la famille

Clair Comte

de la Rivière PA

1775-1848

3e rameau de la branche aînée

 Comte Clair  de la Rivière PA 1775-1848

Fidèle à la monarchie

 

Clair de la Rivière réside au château de la Choltière (Eure et Loir).
En mars 1792, il quitte la France pour se réunir aux gentilshommes français émigrés.
Il fait également les campagnes de 1794-95 dans le régiment des hussards, commandé par le Duc de Choiseul-Stainville, en qualité de Cadet Gentilhomme. 
Il se marie à Chartres le 7 novembre 1802 avec Aimée Bouvart.
1814 : Il est nommé Brigadier des Mousquetaires de la Seconde Compagnie de la Garde du Roi. Il serale dernier Mousquetaire de la tradition familiale.
1815 : Le 20 mars Napoléon s'est échappé de l’île d'Elbe et reprend le pouvoir. Clair rejoint le roi Louis XVIII qui s'est réfugié à Gand (Belgique).
Juin 1815 : Napoléon est vaincu à Waterloo le 18 juin. Il abdique le 22 juin et se rend aux Anglais. Clair rentre en France à la suite du Roi qu'il eut l'honneur d'escorter de Mons jusqu'à Paris.
Décembre 1823 : Décès d'Alexandre Comte de la Rivière Pré-d'Auge. Conformément à son testament,  Clair reprend le titre de comte. Il n'habitera pas le château du Pré -d'Auge.
Le comte meurt le 29 avril 1848 au Château de la Choltière.

Aimé Comte

de la Rivière PA

1804-1885

Comte Aimé  de la Rivière PA  ​  1804-1885

Reprise du titre de comte par décret impérial

Aimé de la Rivière est né à Chartres  le 13 juillet 1804 ( 24 messidor en douze).   Il est admis en 1820, à l'âge de 16 ans à l'école militaire de St-Cyr. Il en sort diplômé en 1823 avec le grade de sous-lieutenant. Il quitte l'armée en 1830 et se marie en 1832 avec Christiane Agathe de Baillon. Le couple donnera naissance à quatre garçons et deux filles. La famille réside au château familial de la Choltière en Eure-et-Loir.

En 1849, Aimé achète le château de Prulay dans l'Orne. 
Il prend le titre de comte à la mort de son père, en 1848 mais la République vient d'être proclamée, impossible de reprendre le titre. Ce n'est qu'en 1866, qu'un décret signé par Napoléon III officiellement la reprise du titre.

"Sur le rapport de notre Garde des Sceaux, Ministre Secrétaire d'État au département de la Justice et des Cultes, après avoir pris l'avis de notre Conseil du Sceau des Titres, Nous avons, de notre grâce spéciale, pleine puissance et autorité impériale, conféré et par ces présentes, signées de notre main, conférons audit S de la Rivière le titre de Comte, pour en jouir lui et sa postérité masculine légitime, à perpétuité, par ordre de primogéniture.
Permettons audit S de la Rivière et à ses descendants de porter en tous lieux les armoiries telles qu'elles sont figurées et coloriées aux présentes, savoir de gueules, à deux barbeaux d'or, adossés, dont la queue traverse deux trajets d'azur.
Donné au Palais des Tuileries, le vingt-deux de Décembre de l'an de grâce mil huit cent soixante six,  et de notre règne le quinzième".

Napoléon
 

Le comte décède le 19 septembre 1885 au château de Prulay (près de Mortagne)..

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Jules Comte

de la Rivière PA

1867 - 1923
 

La famille de la Rivière vient habiter le château du Pré-d'Auge inoccupé depuis 1823

Jules de la Rivière est né au château de la Pellonnière à Le Pin-la-Garenne (Orne). En 1894, il épouse Anne Marie des Hays de Gassart. Le couple aura trois enfants, Jules, Richard et Robert,.

En 1912 ou 1913, la famille vient habiter le château familial du Pré-d'Auge, inoccupé depuis une centaine d'années.

1914 : la famille habite à Pau dans les Pyrénées jusqu'à une date indéterminée.

Déc.1923, le comte décède au Pré-d'Auge de la grippe espagnole. L'épidémie avait fortement décliné en 1919 mais elle était réapparue de façon moins intense jusqu'en 1925.

Son fils aîné, décédé en 1924,  des suites des graves intoxications au gaz dont il fut la victime durant la Première Guerre Mondiale. 

Sa femme,Anne Marie des Hays de Gassart, décède en 1930.

Le château du Pré-d'Auge, début du XXe siècle

Le château du Pré-d'Auge, début du XXe siècle

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Comte Richard de la Rivière PA 1902 - 1993

Richard Comte

de la Rivière PA

1902 - 1993
 

Le goût d'entreprendre

Richard de la Rivière :  Agriculteur et négociant 

 

Richard de la Rivière exploitera les terres du domaine et sera négociant en cidres, calvados et vins.

En 1931, le comte épouse Jacqueline de Riedmatten ; le couple donnera naissance à deux filles, Huguette et Chantal.

Le comte commence les travaux de rénovation du château (électrification, adduction d'eau). Les travaux les plus importants seront entrepris par sa descendance à partir de 1974.

Passionné de généalogie, il a fait de longues et fructueuses recherches sur la famille de la Rivière.

En l'absence de descendance masculine, le titre de comte est revenu au neveu de Richard, Goscelin de la Rivière né en 1955 (4e rameau de la branche aînée).

4Richard de la Rivière

Des conditions favorables...

Les comtes de la Rivière Pré-d'Auge,  1766 à 1993

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